L’écriture en Asie : un dénominateur commun, la Chine (Partie 1)

Première partie 

Dans de nombreux domaines, la Chine a exercé une influence majeure sur la culture et la vie quotidienne des différents pays asiatiques. Nous avons eu un premier exemple avec le confucianisme, une partie du mode de pensée et de la philosophie chinoise et, majoritairement, asiatique.

L’influence de la Chine s’est également traduite dans de nombreux autres domaines : art, littérature, mais aussi (et surtout) sur l’aspect de l’écriture.

L’écriture en Asie a eu pour pilier l’écriture chinoise, avant d’être adaptée selon les différents pays se situant dans la zone géographique.

Mais pour mieux comprendre l’influence de la Chine ainsi que l’adaptation de l’écriture et son évolution, il est nécessaire de débuter par le pays où tout a commencé.

L’écriture en Chine

L’origine même de l’écriture chinoise n’a pas pu être définie. Néanmoins, les différentes fouilles archéologiques ont permis de découvrir de premiers textes datant du XIVème siècle avant notre ère dans la région du Henan. Au cours de cette période, sous la dynastie des Shang (1600 – 1046 avant notre ère), les textes étaient alors gravés sur des omoplates de cerfs, bovins et plastrons de tortures de mer. Cette pratique est connue en chinois comme étant les 甲骨文 jiǎgǔwén, ou l’écriture ossécaille.

Les premiers écrits retrouvés permettent ainsi de déterminer que la Chine disposait alors d’un véritable système d’écriture abouti, et comportait, à ce moment, près de 6 000 signes, dont seulement un tiers a pu être déchiffré. La majorité de ces écrits étaient brefs, et le texte le plus long existant ne comportait qu’une centaine de signes.

La majorité des inscriptions découvertes étaient des caractères, appelés en chinois les 卜辞 Bǔcí, employés à des fins de divination. Néanmoins, certains d’entre eux n’avaient rien à voir avec cette fonction divinatoire, et une distinction s’est effectuée entre les 卜辞 bǔcí et les 非卜辞 fēi bǔcí.

Exemple de 甲骨文 Jiǎgǔwén
Source : Cours-chinois.org

Ces divinations étaient variées mais majoritairement liées aux événements concernant la famille royale, comme les naissances, décès ou mariages, les expéditions militaires, les demandes de tribut, les récoltes ou encore les rituels à accomplir. L’interprétation de ces divinations étaient binaires, soit auspicieuse, soit non auspicieuse.

L’écriture ossécaille était composée majoritairement des pictogrammes, soit des dessins représentant des objets, mais aussi des animaux, végétaux ou encore parties du corps comme le montre l’illustration ci-contre.

En plus de cette écriture ossécaille, la période des Shang est également marquée par l’âge du bronze. Par conséquent, de nombreux objets en bronzes portent aussi des inscriptions chinoises, appelées 金文 jīn wén.

Les écrits présents sur les différents bronzes indiquaient essentiellement les noms des propriétaires et la raison pour laquelle l’objet avaient été fabriqués. Ils servaient principalement pour le culte des ancêtres.

Lors de la dynastie des Qin (221 – 206 avant notre ère), l’écriture chinoise connaît une nouvelle évolution et commence à utiliser le style sigillaire (篆文 zhuànwén). Ce style d’écriture est aussi connu comme celui des sceaux.

Exemple des différents styles d’écriture pour le mot Chine
Source : Voyageschine.com

Sous cette même dynastie, le zhuànwén, était utilisé et écrit de différentes façons selon les régions, et une unification de ce style a ainsi été imposée.

Néanmoins, le style sigillaire restait un style difficile pour l’apprentissage et le tracé, entraînant par la même occasion un certain retard dans la rédaction des documents administratifs.

Par conséquent, un nouveau style est apparu, le style des scribes, aussi appelé l’écriture des clercs (隸書 lìshū). Il a été créé par Cheng Miao (dates inconnues), un calligraphe sous la dynastie des Qin.

Le style lìshū est encore utilisé de nos jours en Chine dans plusieurs domaines : l’art (la calligraphie notamment), les titres (que vous pouvez voir, notamment, dans les séries télévisées), la publicité ou sur certaines enseignes. Le succès de ce style d’écriture provient de son aspect anguleux, ainsi que de sa lisibilité.

L’un des derniers styles d’écriture ayant marqué l’évolution de l’écriture chinoise est le style régulier (楷书 kǎishū). Ce système a été créé et élaboré par le dernier empereur de la dynastie des Hans occidentaux (206 – 220 avant J.C).

L’écriture des clercs, bien qu’ayant eu un certain succès, a tout de même été considérée comme étant encore trop complexe, notamment à cause des traits courbés. Le kǎishū est alors vu comme une amélioration et une rationalisation du Lìshū.

Le style kǎishū est également connu pour avoir une certaine stabilité, notamment dans l’hégémonie du pouvoir impérial, puisqu’il n’a subi aucun changement lors des réformes de l’écriture menées par le Parti Communiste Chinois en 1958.

Il a aussi permis d’introduire l’importance du tracé et de l’ordre des traits des caractères chinois.

C’est aussi à compter de la dynastie des Hans occidentaux que l’écriture chinoise est théorisée par le philologiste[1] chinois 许慎 Xu Shen. Ce dernier est l’auteur de l’ouvrage 说文解字 shuō wén jiě zì qui apparaît alors comme le premier dictionnaire étymologique du chinois.

Dans cet ouvrage, Xu Shen a réalisé une catégorisation de l’écriture chinoise et a pu émettre une liste de six catégories :

  • Les idéogrammes simples 指事 zhǐ shì : ces derniers peuvent être traduit par « montrer les choses ». Les caractères au sein de cette catégorie sont des caractères idéogrammes, c’est-à-dire qu’ils expriment une idée abstraite sous une forme iconique et sont souvent considérés comme des personnages « explicites ». Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple du terme Japon en chinois : 日本 rìběn. Le premier caractère représente le soleil, 日 et le second, un arbre, avec un trait supplémentaire pour représenter ses racines et représenter son origine, 本 běn. Ainsi, le Japon, se traduit littéralement comme étant « l’origine du Soleil » d’où son appellation actuelle : « le pays du soleil levant » ;
  • Les pictogrammes effectuant une description de l’apparence 象形 xiàngxíng : ces derniers sont des dessins, qui ont évolué au cours des différentes dynasties et périodes, et qui représentent des objets, des animaux, des végétaux, des parties du corps, etc. Vous trouverez ci-dessous une illustration montrant le pictogramme et son évolution à travers le temps jusqu’à nos jours :
Exemple de pictogrammes
Source : Application Chineasy
  • Les sémagrammes 會意 huìyì : ces idéogrammes correspondent à une idée de réunion, d’assemblage, dont on peut soutirer une information. C’est-à-dire, en pratique, que la réunion de deux idéogrammes permet d’obtenir un nouveau mot. Par exemple, si nous prenons en chinois le terme 言 yán, signifiant la parole, se retrouvera dans de nombreux mots ayant pour idée principale le fait de parler, on retrouve ce caractère dans les termes suivants : 说 shuō,语 , signifiant tout deux « parler » (ici, les caractères sont retranscris avec la version simplifiée du chinois).

Ces trois premières catégories représenteraient un peu moins de 10% des caractères composant l’écriture chinoise.

Les trois dernières catégories que le Shuō wén jiě zì a défini, sont les suivantes :

  • Les emprunts 假借字 (jiǎjièzì) : les emprunts sont des caractères ayant repris un pictogramme existant, disposant de son propre son et de son propre sens, afin d’en créer un nouveau ayant une phonétique proche et avec un nouveau sens propre. Par exemple, on peut le voir avec le terme 能 néng, signifiant « pouvoir faire quelque chose » (sous-entendu physiquement). A l’origine, ce terme signifiait ours, mais aujourd’hui, le terme ours s’écrit 熊 xióng. La distinction entre ces deux caractères, hormis sa prononciation, est que le terme « ours » dispose de la clé du feu, en dessous du caractère initial. Néanmoins, le terme xióng signifiait en réalité « ourse » et représentait ainsi une ourse protégeant son petit dont seules les pattes étaient visibles. A ce jour, ils représenteraient à peu près 1 à 2% des caractères chinois ;
  • Les idéophonogrammes 形声 (xíngshēng): ces caractères sont composés d’une clé et d’un élément graphique permettant d’obtenir un son. Ce type de caractère représenterait à eux seuls près de 75% des caractères chinois ;
  • L’assimilation des formes 转注字 (zhuǎnzhùzì) : ces caractères sont également appelés « transferts de signification ». Ces derniers reprennent une image dont le sens était autrefois interchangeable. Cependant, avec le temps passant, les significations et la représentation de ces derniers ont changé. Ils représenteraient 1 à 2% des caractères chinois.

Néanmoins, c’est sous la dynastie Tang (618 – 907 ap. J.C) que le style kǎishū atteint son apogée, puisque c’est à cette période que la structure et la technique de tracé sont définitivement fixées par des calligraphes.

L’écriture chinoise connaîtra une nouvelle évolution avec l’écriture semi-cursive et cursive sous les Jin orientaux (317 – 420 ap. J.C), mais elle est avant tout utilisée dans la calligraphie. Ce sujet sera abordé lors d’un article dédié.

[1] La philologie consiste en l’étude d’une langue et de sa littérature à partir de documents écrits. Il s’agit d’une combinaison de critiques littéraire, historique et linguistique.

La romanisation et la simplification des caractères chinois

Mais l’une des évolutions majeurs et récentes de l’écriture chinoise est sans aucun doute la simplification des caractères et la mise en place du pinyin, soit la romanisation des caractères chinois.

La simplification des caractères chinois, ou, la rationalisation de l’écriture chinoise, a toujours été un sujet de préoccupation par les différents gouvernants chinois. Néanmoins, c’est uniquement à partir des années 1930 que la simplification et la romanisation du chinois a été la plus visible.

Le Parti Communiste Chinois (PCC) arrivé au pouvoir le 1er octobre 1949, date de la fondation de la République populaire de Chine, a mené de nombreuses réformes afin de simplifier les caractères chinois, de faciliter l’apprentissage du chinois, et ainsi augmenter le taux d’alphabétisation de la population.

A ce moment, les caractères chinois étaient notamment considérés comme étant inutilement difficiles et comme étant une relique du système impérialiste, limitant l’accès à l’éducation.

Avant la simplification même des caractères chinois, l’écriture est passée par un système de romanisation, à la fois sous la pression des puissances européennes qui incitaient les intellectuels est-asiatiques à souligner l’importance de l’alphabétisation de masse, mais également parce qu’il s’agissait d’un enjeu qui a longtemps été au cœur des politiques chinoises.

Les premières prémices de romanisation du chinois datent de 1605, avec l’arrivée de Matteo Ricci, missionnaire jésuite envoyé en Chine et qui a mis en place le Xizi Qiji. Il s’agissait alors du premier livre utilisant l’alphabet romain pour écrire dans la langue chinoise.

En 1625, c’est un second missionnaire jésuite, du nom de Nicolas Trigault, qui publie un second livre intitulé Xī Rú Ěrmù Zī à Hangzhou en Chine.

Ces deux livres n’ont pas eu d’impact immédiat sur la perception des Chinois sur leur propre système d’écriture ; ils étaient avant tout, destinés à l’intention des Occidentaux.

Bien que les Occidentaux soient les principaux acteurs de la romanisation de l’écriture chinoise, cette idée de romaniser la langue chinoise a également fait son chemin dans l’esprit des lettrés de la cour et/ou des penseurs de cette période. Le premier penseur fût Fang Yizhi à la fin de la dynastie Ming et le début de la dynastie des Qing (c’est-à-dire autour de la deuxième moitié du XVIIe siècle).

Néanmoins, c’est Song Shu (1892 – 1910) qui fut le premier réformateur à proposer à la cour impériale des Qing d’adopter un système orthographique pour la langue chinoise. Ce dernier était élève auprès de grands érudits et s’était rendu au Japon afin d’observer l’effet syllabaire kana et l’apprentissage occidental.

Son expérience lui a ainsi permis de jouer un rôle majeur dans la réforme de l’écriture. Bien qu’il n’ait pas créé lui-même un système d’écriture sinitique, la proposition qu’il a réalisé à cette époque fut plutôt bien reçue et a permis une prolifération de schémas pour former une écriture phonétique.

Cette romanisation du chinois a vu une nouvelle version à compter de 1859 par Thomas Wade, qui fut améliorer en 1892 par Herbert Giles, avec le système Wade-Giles dans les dictionnaires chinois-anglais.

Ce système de romanisation a obtenu un certain succès en Occident et fut utilisé jusqu’en 1979 dans des publications anglaises et à l’extérieur de la Chine.

En 1925, un groupe de linguiste chinois, parmi lesquels Zhao Yuanren et Lin Yutang, s’essaya à l’exercice et créa le Gwoyeu Romatzyh. Ce système est reconnu pour avoir indiquer les quatre tons du chinois mandarin avec le Wade-Giles.

Les tons chinois sont des éléments fondamentaux dans la langue parlée et il était important que ces derniers puissent être retranscris.

En 1928, la République de Chine (Taïwan), régime présent avant l’arrivée du Parti communiste chinois au pouvoir, adopta le Gwoyeu Romatzyh comme système officiel de transcription alphabétique. Ce système a été employé pour indiquer la prononciation dans les dictionnaires de la langue nationale basée sur le mandarin.

Ce n’est vraiment qu’à partir des années 1930 que la romanisation de l’écriture chinoise a joué un rôle central dans les politiques des gouvernements chinois de l’époque.

En effet, au début de ces années-là, les membres du Parti communiste chinois se sont rendus à Moscou dans le cadre d’un entraînement. Au cours de leur séjour, leur est présenté un alphabet phonétique, développé par l’Institut Oriental soviétique de Leningrad et qui avait pour objectif d’améliorer l’alphabétisation dans la zone de l’Extrême-Orient Russe. Ce nouveau système est celui du Sin Wenz, aussi appelé « Nouvelle écriture ».

En 1940, de nombreux membres du PCC participent à une convention de la Société Sin Wenz. Les deux dirigeants de l’armée, 毛泽东 Mao Zedong et 朱德 Zhu De, ont notamment fait une contribution par leur calligraphie pour le titre du nouveau journal de cette société.

En plus du PCC, favorable à ce système, il était également possible de trouver de nombreuses personnes favorables telles que : Sun Fo, le fils de 孙逸仙 Sun Yat-sen, 蔡元培 Cai Yuanpei, considéré comme l’éducateur le plus prestigieux du pays, 陶行知 Tao Xingzhi, grand réformateur de l’éducation et 鲁迅 Lu Xun, un célèbre écrivain chinois.

En 1940, les dirigeants chinois et les officiels sont si enthousiastes face à ce Sin Wenz qu’ils lui octroient le même statut légal que les caractères traditionnels chinois dans le gouvernement et documents publics. Ils espéraient une acceptation universelle de ce système d’écriture, et si un fort engouement était présent, de nombreuses oppositions existaient également. Leur principal argument était que ce système ne s’adaptait pas aux langues régionales et nécessitait par conséquent un apprentissage du mandarin. Finalement, le Sin Wenz est tombé en désuétude et fut abandonné.

En 1943, l’université américaine de Yale est engagée afin de développer une romanisation du chinois mandarin, initialement prévu pour les pilotes américains survolant la Chine continentale. Le résultat de l’université apparait comme étant proche du 汉语拼音 Hànyǔ Pīnyīn actuel, avec tout de même certaines variations.

周有光
Zhōu Yǒuguāng
Source : Wikipédia

C’est en 1950, qu’un groupe de linguistes chinois a mis au point le pinyin aussi appelé Hànyǔ Pīnyīn . Parmi les membres de ce groupe, il y avait 周有光 Zhou Youguang, économiste et linguiste chinois. Ce dernier est souvent connu sous le nom de « père du Pinyin ».

C’est en 1955 que le premier ministre chinois, 周恩来 Zhou Enlai, confie à Zhou Youguang la tâche de développer un nouveau système de romanisation avec la création d’un comité pour la réforme de la langue écrite chinoise.

Le Hànyǔ Pīnyīn s’est alors appuyé sur de nombreux systèmes existants : le Gwoyeu Romatzyh, la Latinxua Sin Wenz de 1931 et enfin les marques diacritiques du 注音符号 zhùyīn fúhào, aussi appelé,ㄅㄆㄇㄈ bopomofo (utilisé à Taïwan, il fera l’objet d’un prochain article dédié).

C’est en 1958 que le Hànyǔ Pīnyīn est officiellement adopté, à l’occasion de la 5ème session plénière de l’Assemblée nationale du Parti communiste chinois. Ce système est ensuite introduit dans les écoles primaires comme façon d’enseigner la prononciation du mandarin et a été utilisé pour améliorer le taux d’alphabétisation.

A partir des années 1980, le Hànyǔ Pīnyīn commence à être utilisé par l’Occident pour réaliser ses échanges diplomatiques.

Cependant, en plus de la mise en place d’une romanisation du chinois mandarin, le Parti Communiste Chinois réalise en même temps une réforme de l’écriture. Le gouvernement nomme la commission de Réforme de l’Ecriture pour traiter cette réforme et problématique.

Cette commission était très favorable à la « pinyinisation » de l’écriture mais a été consciente que la population et l’apprentissage allaient disposer d’une certaine période de cohabitation entre le pinyin et les sinogrammes, contraire à l’urgence de l’alphabétisation des masses du pays.

Par conséquent, cette commission décida d’ajouter une simplification des caractères chinois. Par conséquent, après une analyse des différentes variantes d’un caractère, les plus commodes et populaires, un nouveau système des caractères chinois est mis en place.

En 1958, une liste de 515 sinogrammes simplifiée, avec 54 radicaux avec des graphies simplifiées, est promulguée.

Les radicaux, en chinois, sont aussi appelés, les clés des caractères. Ce sont ces parties du caractères qui permettent de les identifier dans un dictionnaire.

Les caractères chinois, pour la version simplifiée, comporte par conséquent une moyenne de 8 traits pour les caractères à 16 traits afin d’augmenter la rapidité d’écriture. C’est-à-dire, que les caractères chinois traditionnels qui disposaient de 16 traits en moyenne, sont passés à 8 traits au total.

Cette simplification des caractères est menée sur six axes :

  • Un emprunt des formes anciennes ;
  • Un emprunt des formes cursives,
  • Les emplois populaires,
  • Une simplification de la phonétique,
  • Une création, ou, un remplacement complet ;
  • Une suppression partielle.

En 1986, une révision est menée et il a été possible de déterminer que parmi les 8 000 sinogrammes du Xinhua Zidian datant de 1962, un total de 2 288 caractères chinois sont simplifiés.

Post-1980, une seconde réforme débute pour poursuivre la simplification des caractères, cependant, peu de personnes y furent favorables et elle fut rapidement abandonnée.

Et l’Asie dans tout ça ?

Ce premier article a été axé sur l’écriture chinoise, que ce soit sous son aspect calligraphique ou son aspect usuel, mais il est important de garder à l’esprit que l’écriture chinoise ne s’est pas uniquement développée en Chine continentale.

Comme dans de nombreux domaines, l’écriture chinoise a joué un rôle majeur en Asie. Cependant, son influence et le développement des écritures ayant reçu cette influence seront traités dans une seconde partie, dédiée à l’écriture en Asie.

Recommandations :

Pour en apprendre davantage sur l’histoire de l’écriture chinoise, je peux vous recommander les éléments suivants :

  • La chaîne YouTube « Linguisticae » et notamment la vidéo dédiée sur l’écriture chinoise : ici ;
  • Le document du Musée Cernuschi sur l’écriture chinoise ;
  • L’écriture chinoise : le défi de la modernité, Viviane Alleton, Albin Michel, 2008 ;
  • A la découverte du chinois, Emmanuel Cornet, H & K Eds, 2006.

Je vous recommande également tout manuel d’apprentissage de la langue chinoise et notamment les parties dédiées à l’écriture.

Publié par Corall

Passionnée par l'Asie depuis mon plus jeune âge, j'ai eu la chance de pouvoir visiter certains de ses pays, et notamment, la Chine, le Japon et la Corée du Sud. J'ai également eu la chance de pouvoir vivre un an en Chine dans le cadre de mes études et souhaite aujourd'hui vous faire découvrir les incroyables expériences que nous avons pu vivre lors de nos séjours.

4 commentaires sur « L’écriture en Asie : un dénominateur commun, la Chine (Partie 1) »

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