Le nouveau

  • Titre du livre: Le nouveau
  • Auteur: HIGASHINO Keigo 東野 圭吾
  • Roman traduit du japonais par Sophie REFLE
  • Éditeur: Actes Sud – Collection actes noirs
  • 330 pages – ISBN: 9782330151959
  • Parution: 02/06/2021

Description du livre

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Récemment divorcée, cette mère de quarante-cinq ans venait tout juste de s’installer dans le quartier. Au fil de ses investigations, qui le conduisent dans différents commerces et restaurants, Kaga se familiarise avec ce nouvel environnement, véritable microcosme traditionnel, où subsistent des pratiques et des rituels d’un autre temps. À son habitude, le limier insondable s’arrête sur des détails à première vue parfaitement anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi découverte chez la victime. Ou la deuxième paire de ciseaux de table qu’elle venait d’acheter.

L’énigmatique Kaga, dont le profond humanisme n’a d’égal que son sens de l’observation, mène une quête de vérité absolue dans laquelle l’arrestation du criminel n’est qu’une étape. Et dans l’entourage de la victime, les mystères les plus inattendus s’éclaircissent. Le maître nippon est de retour avec un roman à tiroirs subtilement agencé dans lequel le plaisir envoûtant du voyage nous fait presque oublier notre destination.

Mon opinion

HIGASHINO Keigo 東野 圭吾 est un auteur japonais né à la fin des années 1950. Originaire d’Osaka, il est considéré comme l’un des meilleurs auteurs japonais de roman policier actuel.

Bien qu’il ait commencé à écrire dès le lycée, il a d’abord commencé par travailler comme ingénieur dans une entreprise japonaise. Ce n’est qu’après avoir reçu le prestigieux prix Edogawa-Ranpo (pour lequel il a été membre du comité de sélection pour l’édition 2012 !) en 1985 pour son roman Hōkago (放課後, « Après l’école », non traduit en français) qu’il put se consacrer pleinement à l’écriture. Il démissionne alors de son poste d’ingénieur.

Il recevra bien d’autres prix par la suite, comme le prix des auteurs japonais de romans policiers en 1998 pour son roman Himitsu (秘密, « Secret », également non traduit en français) ou encore le prix Naoki en 2006 pour son roman Yōgisha Ekkusu no Kenshin (容疑者Xの献身, Le dévouement du suspect X, disponible aux éditions Actes Sud, 2005).

Le nouveau (titre original : 祈りの幕が下りる時 Inori no Maku ga Oriru Toki), publié au Japon en 2013, est le deuxième tome de la série Kaga Kyōichirō, qui suit les enquêtes de cet enquêteur.

Le premier tome est intitulé Les Doigts rouges (titre original : 赤い指 Akai yubi), publié aux éditions Actes Sud en 2018 ; il relate l’enquête menée sur la mort d’une fillette retrouvée dans les toilettes publiques. Il serait l’un des romans les plus sombres d’Higashino.

Le troisième et dernier tome n’a, semble-t-il, pas encore été traduit en français. Intitulé Inori no Maku ga Oriru Toki 祈りの幕が下りる時, soit « Quand baisse le rideau de prières », il lui a valu le prix Eiji Yoshikawa en 2014.

Cela faisait déjà quelques temps que ce polar me faisait de l’œil à la librairie, mais j’avais su me montrer raisonnable. Et au final, une amie, qui venait tout juste de le terminer, a pensé qu’il me plairait, et me l’a donc prêté.

Elle ne s’est pas trompée, parce que j’ai littéralement adoré !

En lisant les différents chapitres, j’ai eu le sentiment de me retrouver aux côtés de Kaga, à arpenter les rues du « vieux Tokyo », et à visiter les différentes boutiques. Étant déjà allée au Japon, qui plus est au mois de septembre durant lequel il fait encore très chaud, je pouvais sans peine imaginer le son du carillon lorsque l’on entre dans un magasin, ou encore la chaleur insoutenable des soirs d’été où le moindre souffle de vent est absent.

Il est dit dans le résumé que l’on oublierait presque notre destination tant l’auteur et le détective nous entraîne d’une boutique à l’autre à la recherche d’indices. Ils nous font entrer dans le quotidien de ces personnes, tant et si bien que la seule envie qu’on ait, c’est de savoir ce qui se trame.

Je n’ai pas du tout vu le temps passer, et je regretterais presque que le livre ne soit pas plus long. Heureusement, ce n’est pas le seul dédié au perspicace policier : retrouvez-le dans Les doigts rouges, sorti aux éditions Actes Sud en 2018.

Maintenant, je pense que je vais me pencher un peu sur le reste de la bibliographie que de Keigo Higashino, parce que ses livres valent vraiment le détour !

Emprunté auprès d’une amie en avril 2022 – Fiche rédigée le 24/04/2022

Publié par Meana

Passionnée par les pays d’Asie du Sud-Est et leur culture depuis plus de 15 ans, j’ai voyagé en Chine, Corée du Sud, Japon et Taïwan. J’ai même vécu un an à Pékin ! Je m’intéresse particulièrement à la portée historique des lieux et concepts, et aux habitudes de vie asiatiques.

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