La princesse et le pêcheur

  • Titre du livre: La princesse et le pêcheur
  • Auteur: Minh Tran Huy
  • Éditeur: Actes Sud
  • 186 pages – ISBN: 9782742769537
  • Parution: 15 août 2007

Description du livre

Jamais un conte n’est vraiment innocent, ni tout à fait dénué de cruauté. En la personne de Nam, jeune Vietnamien depuis peu réfugié en France, la narratrice croit reconnaître le prince charmant. Ils sympathisent, se revoient, se confient, s’inventent un territoire secret. Mais quelque chose éloigne les gestes de l’amour – comme une gêne, un malentendu.

A quelque temps de là, elle accompagne ses parents au Vietnam, où ils retournent pour la première fois. Devant elle, née en France, élevée et protégée en fille unique, le rideau se déchire. Les secrets affleurent, les rencontres dévoilent les tragédies qu’ont connues les siens. Que Nam a laissées derrière lui, peut-être…

Empreint d’une fausse candeur profondément mélancolique, La Princesse et le Pêcheur dessine les renoncements nécessaires de l’adolescence, le deuil de l’enfance et l’adieu au chimérique pays des origines bouleversé par l’Histoire. Ou simplement le temps. Plus violent que les contes…

Mon opinion

Minh Tran Huy est une romancière française d’origine vietnamienne, née à la fin des années 1970.

La princesse et le pêcheur est son premier roman, et figure parmi les trois premiers romans les mieux vendus de la rentrée littéraire 2007. Preuve s’il en faut du talent de l’autrice. Il a d’ailleurs reçu plusieurs prix, et a été finaliste du Goncourt du premier roman et du prix des Cinq continents.

Ses œuvres suivantes ont également été couronnées de succès, ce qui lui a valu d’être nommée chevalier des Arts et des Lettres en 2011.

Ce livre est sans doute l’un des premiers romans issus de la littérature vietnamienne que je lis. Le titre m’intriguait, et je souhaitais élargir un peu mon horizon (pourquoi se restreindre à la zone sinophone, la péninsule coréenne et au Japon quand il y a bien d’autres pays en Asie ?).

J’ai apprécié ce roman émouvant et mélancolique, qui mêle quête d’identité, premier amour et histoires de famille. Le style de l’autrice est agréable, simple et plutôt fluide, tout en délicatesse, ce qui rend la lecture plaisante.

Comme je le disais, le titre m’intriguait. Mais à ma grande déception, j’ai terminé ma lecture sans comprendre pourquoi l’avoir nommé ainsi. Même la légende, dont le contenu est disséminé au début de chaque chapitre, n’y a pas donné sens.

Emprunt septembre 2021 – Fiche rédigé le 04/09/2021

Publié par Meana

Passionnée par les pays d’Asie du Sud-Est et leur culture depuis plus de 15 ans, j’ai voyagé en Chine, Corée du Sud, Japon et Taïwan. J’ai même vécu un an à Pékin ! Je m’intéresse particulièrement à la portée historique des lieux et concepts, et aux habitudes de vie asiatiques.

3 commentaires sur « La princesse et le pêcheur »

  1. J’avais beaucoup aimé ce roman, même si cela fait trop longtemps pour en avoir encore des souvenirs précis. Donc je ne peux pas t’éclairer pour le titre, je n’ai plus assez de détails en tête ! ^^ Et comme ma lecture date d’avant le blog, je ne peux même pas m’en servir pour me rafraîchir la mémoire. Je crois que je vais devoir le relire en fait !

    1. Merci pour ton commentaire ! Si par hasard tu le relis et que tu as une piste sur le titre, je serais ravie de le savoir ! 🙂

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