- Titre du livre: Quelque chose du Japon
- Auteur: Angelo Di Genova
- Editeur: Nanika
- 239 pages couleur – Format: 2 × 130 × 190 mm – ISBN : 978-2-9562476-9-2
- Parution: 25 mai 2020
- Prix: 15€
- Vous pouvez le commander directement ici, sur le site de l’éditeur.
Description du livre
Le Japon, pays des samouraïs, des geishas et du mont Fuji. Archipel qui vit entre « traditions et modernité », « toujours propre », composé d’immenses villes où les trains à la ponctualité sans faille transportent des travailleurs acharnés et… la liste pourrait continuer encore et encore. Si beaucoup disent aimer le Japon, la plupart ne savent pas que ce qu’ils aiment, c’est surtout l’image qu’ils s’en font. Car derrière ces clichés se cache un Japon du quotidien qui, certes, colle parfois à ces images mais s’en détache aussi souvent.
Angelo Di Genova vit au Japon depuis 2009. Dans ce livre, il vous emmène à la rencontre de son pays d’adoption et vous offre un large panorama de tous ces petits quelque chose qui font l’âme du Japon. Vous n’y trouverez pas de bonnes adresses ni d’itinéraires mais de nombreuses réponses aux questions que se posent les voyageurs. Quelle est la différence entre l’Empereur et le shōgun ? Qu’est-ce que l’umami ? Pourquoi le bain est-il un moment si important du quotidien ? Comment différencier shintoïsme et bouddhisme ?
Un guide personnel pour découvrir le Japon à travers son histoire et sa culture mais aussi par son quotidien et les problématiques qu’il doit aujourd’hui affronter. Un Japon un peu plus déroutant, un peu moins rutilant, définitivement plus humain qui découvre tout juste le double-vitrage, n’enterre pas ses poteaux électriques et recouvre ses vieilles maisons de tôle ; un Japon qui se dévoile de l’intérieur et qui rappelle, au détour de ses petites manies et de ses habitudes, aux voyageurs fascinés, qu’il est avant tout l’espace de vie de ses habitants.
Mon opinion
Ce livre est une véritable merveille. Il n’y a pas d’autres mots pour le décrire.
Pour commencer, c’est ma meilleure amie qui me l’a conseillé. Grande fan du Japon depuis toujours, elle s’est constitué une jolie petite bibliothèque sur ce pays et sa culture, et lorsque je lui ai demandé des conseils, elle n’a pas hésité une seconde : ce livre est, pour elle, une référence. Et maintenant que je l’ai lu, je comprends et partage son avis.
Question format, il est idéal. De petite taille (plus ou moins un format de poche), il est facile à glisser dans un sac ou une valise, et peut se lire n’importe où. Personnellement, il ne m’a pas quitté durant mes passages en transport en commun, et ne m’a jamais encombré !
Mais ne vous fiez pas à sa petite taille, car son contenu est exceptionnel.
Doté de nombreuses photographies en couleur, ce livre comporte également des illustrations de Morgane Boullier, une artiste-illustratrice bretonne qui vit à Tôkyô. Elle étudie l’art du sumi-e (peinture traditionnelle et pratique zen japonaises) auprès de maîtres japonais. Son travail est magnifique, je vous laisse en juger par vous-même :

L’auteur, Angelo Di Genova, s’attarde sur cinq grandes thématiques :
- Histoire et traditions
- Religion et spiritualités
- Gastronomie
- Arts et culture
- Vie quotidienne
Grand connaisseur du Japon, il ne prétend pas proposer un contenu exhaustif (ce qui paraît compliqué à faire dans un livre unique d’ailleurs), mais de présenter un certain nombre d’aspects fondamentaux, propres à ce pays et à sa culture, tout en titillant la curiosité des lecteurs pour les pousser à en apprendre plus, voire même à se rendre sur place.
D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur sa vision de son propre roman, je vous invite à lire l’article qu’il a publié sur son blog à ce sujet, il est très intéressant !
J’aime beaucoup son approche car, contrairement à de nombreux livres ou articles que j’ai pu lire sur le Japon, il ne se cantonne pas aux aspects positifs. Avec des siècles d’histoire et de développement, aucun pays ne peut se targuer d’avoir été irréprochables et vertueux sur tous les points. Et je trouve ça agréable d’avoir un point de vue neutre, qui se contente de présenter les choses telles qu’elles sont, sans les enjoliver ou les minimiser.
Par ailleurs, tout est fait pour captiver l’attention du lecteur. Que ce soit le subtil équilibre entre texte et illustrations, style rédactionnel, ou les petites rubriques qui ponctuent le fil du récit. Ces dernières sont particulièrement intéressantes, du fait de leur variété d’une part, mais aussi de leur pertinence : elles mentionnent toujours des petites anecdotes ou informations qui permettent de mieux saisir le Japon tel qu’il est.
Je n’ai pas manqué de noter les recommandations de livres et de films, et la présence de QR codes ajoutent une dose de concret dans ce qui est plus théorique (oui, j’ai écouté Areba Taiko de Sakamoto Fuyumi en écrivant cet article).
Bref, je terminerai en disant que si vous n’achetez qu’un seul livre sur le Japon, ce devrait être Quelque chose du Japon d’Angelo Di Genova. Vous ne serez pas déçus.
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