Les années douces

  • Titre du livre: Les années douces
  • Auteur: KAWAKAMI Hiromi
  • Traduit du japonais par Elisabeth SUETSUGU
  • Editeur: Picquier poche
  • 283 pages – EAN : 9782877307659
  • Parution: 03 février 2005

Description du livre

Tsukiko croise par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c’est insensiblement, presque à leur cœur défendant, qu’au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. La cueillette des champignons. Les poussins achetés au marché. La fête des fleurs. Les vingt-deux étoiles d’une nuit d’automne…

Ces histoires sont tellement simples qu’il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l’air du bonheur qu’on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu’elles se volatilisent quand on essaie de les toucher.

Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu’elle ne s’enfuie.

Mon avis

C’est déjà le deuxième roman de Kawakami Hiromi que nous présentons sur le blog. Le premier était La brocante Nakano, sorti en 2009 aux éditions Picquier également. J’en avais beaucoup apprécié la lecture pour l’aperçu de la vie quotidienne que l’autrice livre. La vision était assez éloignée du stéréotype des salarymen, largement diffusé en Occident, et c’est justement ce qui m’avait plu.

En relisant ma critique précédente, je constate avec amusement que c’était déjà la jolie couverture qui avait attiré mon attention. Pour Les années douces, c’est la même chose : le plateau contenant une coupelle et un petit pichet en céramique a immédiatement capté mon regard. On peut dire que les éditions Picquier savent choisir les illustrations de leurs couvertures !

Les années douces relate les retrouvailles entre une jeune femme, Tsukiko, et son ancien professeur de japonais. S’ensuivent de multiples moments de vie, au cours desquels leurs liens se resserrent. Chaque passage est à la fois simple et poétique. D’une certaine façon, ils n’apportent pas grand-chose au lecteur, hormis un petit moment d’évasion relaxant. Et c’est peut-être justement ça tout l’intérêt de ce roman. Sans prise de tête, il a constitué, pour moi, le compagnon idéal dans les transports.

Par ailleurs, il n’y a pas très longtemps, nous sortions notre critique de Quartier lointain, le roman graphique de Taniguchi Jirō. Ce dernier a publié une adaptation du roman Les années douces en 2008. Si le roman graphique vous intéresse, il est disponible aux éditions Casterman. il est divisé en deux tomes, sortis respectivement en 2010 et 2011, mais existe aussi en format intégral.

J’ai plutôt bien apprécié le coup de crayon de Taniguchi, ainsi, je ne serai pas contre découvrir cette adaptation à l’occasion. Reste à savoir si je la trouve en bibliothèque ou si je vais directement l’acheter…

Pour conclure, je dirais que c’était une lecture douce et tranquille. Pour être honnête, elle ne me laissera probablement pas un souvenir impérissable, mais j’ai passé un agréable moment lorsque je l’avais entre les mains. Et pour moi, c’est tout ce qui compte.

Offert par une amie – Fiche rédigée le 17/10/2023

Publié par Meana

Passionnée par les pays d’Asie du Sud-Est et leur culture depuis plus de 15 ans, j’ai voyagé en Chine, Corée du Sud, Japon et Taïwan. J’ai même vécu un an à Pékin ! Je m’intéresse particulièrement à la portée historique des lieux et concepts, et aux habitudes de vie asiatiques.

Un avis sur « Les années douces »

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