- Titre du livre: Au soleil couchant
- Auteur: HWANG Sok-yong
- Traduit par CHOI Mikyung et JUTTET Jean-Noël
- Editeur: Editions Picquier
- 176 pages – Format: poche – ISBN : 978-2-8097-1273-5
- Parution: octobre 2017
- Prix: 17,50€
Description du livre
Au soir de sa vie, un homme riche et comblé se demande s’il n’est pas passé à côté de l’essentiel.
Park Minwoo, directeur d’une grande agence d’architecture, a la satisfaction d’avoir réussi sa vie et contribué efficacement à la modernisation et à l’urbanisation de son pays. Né dans une famille pauvre vivant dans un quartier misérable de Séoul, il s’est, grâce à ses talents, arraché à son milieu. L’homme célèbre et sûr de lui qu’il est devenu reçoit un jour un message d’une amie d’enfance qui l’a aimé. Les souvenirs du passé ressurgissent, l’invitant à replonger dans un monde qu’il avait oublié, peut-être renié, et à redécouvrir ce que la vie des gens dont il s’était détourné avait de dur mais aussi de chaleureux. C’est l’occasion pour lui de s’interroger sur son métier, sur la corruption qui règne dans le milieu de la construction immobilière, sur sa responsabilité dans l’enlaidissement du paysage urbain, sur la violence faite aux expropriés.
Mon opinion
Pour commencer, je tiens à préciser que j’ai lu ce livre avant La route de Sampo, du même auteur. Je n’étais alors pas encore habituée à son style, qui diffère grandement de ce que j’avais l’habitude de lire jusque là.
Ce livre fait partie de ceux que j’ai emprunté à la médiathèque de ma ville. Pour être honnête, je ne connaissais ni ce titre, ni son auteur, et je l’ai pris tout à fait par hasard. En fait, quand je suis retournée à la médiathèque (plus d’un an après ma dernière visite), j’avais en tête d’emprunter des romans d’auteurs asiatiques, ou d’origine asiatique, mais je m’étais contentée de vérifier sur le site Internet de la médiathèque qu’ils avaient bien quelques auteurs, rien de plus.
Je l’ai lu en à peine trois jours, même si je dois avouer que la lecture n’était pas très palpitante. Le résumé ne promettait évidemment pas une avalanche d’actions et de rebondissements – vous avez du vous en apercevoir en le lisant plus haut – mais je m’attendais à ce que ce soit un peu moins contemplatif. Le personnage principal, Park Minwoo, se remémore ses souvenirs d’enfance et de jeune adulte, et remet un peu en question sa vision actuelle de la vie. Ce n’est pas inintéressant, c’est même plutôt agréable lorsque l’on cherche une lecture sans prise de tête, pour lire quelques pages dans le métro ou avant de se coucher, sans éprouver de frustration à l’idée de devoir fermer le livre sur un moment de suspens.
Il est lauréat du Prix Émile Guimet de littérature asiatique, reçu en 2018, ce qui témoigne quand même d’une certaine qualité littéraire. Ce prix, crée en 2017, récompense un roman ou un récit fidèle à la volonté du fondateur du musée éponyme : faire découvrir une Asie protéiforme et toujours surprenante.
Pour conclure, je dirais que c’est une lecture sympa, même si ce n’est pas le genre de livre que je voudrais absolument avoir sur mon étagère.
Emprunt – Fiche rédigé le 27/07/2021
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