Les Contes de la Brume – Tome 1

Couverture du tome 1 des Contes de la Brume de Tiphaine Levillain (AE, 2023)

  • Titre du livre: Les Contes de la Brume – Tome 1
  • Auteur: Tiphaine Levillain
  • Editeur: Auto édition
  • 205 pages – EAN : 9798859657278
  • Parution: 15 septembre 2023

Résumé du livre

Voilà plus de trois mille ans que l’humanité survit dans une Enclave protégée des Kami. Le Mur est haut, solide, et la Barrière Magique est quasiment infranchissable.

De l’autre côté du Mur, la Brume a tout envahi. Elle rend les humains violents, les privant de toute capacité de réflexion, et cache en son sein des yôkais cruels et sournois…

An 3 123 :

Les célébrations battent leur plein partout dans l’Enclave, alors que les survivants fêtent tous ensemble le Kanreki, qui symbolise le Renouveau.

À Hoshizora, sur le territoire du peuple meikô, Konami passe la soirée avec quatre de ses élèves, qui se chamaillent joyeusement à chaque pas.

Soudain, un cri résonne, différent des autres. Le reste n’est que flammes, mort et désespoir…

A propos de l’autrice

Tiphaine Levillain est une autrice bretonne dont les univers de prédilection sont, sans doute possible, le fantasy et la science-fiction.

Sa bibliographie compte des romans, des recueils et des séries littéraires ; certains livres sont édités en maisons d’éditions, d’autres en auto-édition. Les livres auto-édités sont néanmoins disponibles, pour la plupart (si ce n’est tous), au format broché.

Elle est également présente sur Fyctia, une plateforme de concours d’écriture communautaire. Sa romantasy Rituels oubliés y est accessible gratuitement ; à l’heure où j’écris ces mots, treize chapitres sont publiés.

En parallèle, elle dispense également des conseils aux écrivains, au travers de ses Carnets et Mémoires d’Ecrivain.e, et propose des ateliers et formations dans ce domaine.

Vous pouvez la retrouver sur ses différents réseaux :

A propos des Contes de la Brume

Tome 1

Les Contes de la Brume est présenté comme un light novel, c’est à dire un type de roman (à l’origine japonais) destiné à un public de jeunes adultes. Généralement assez court (moins de 50 000 mots), le light novel se démarque par ses paragraphes courts, ses dialogues importants et ses illustrations.

Et de fait, malgré des thèmes durs, ce roman de dark fantasy correspond aux critères, notamment en terme de nombre de mots : il ne dépasse pas les 35 000 mots. Les chapitres sont relativement courts : ils oscillent entre 7 et 19 pages.

Ce format permet de facilement couper sa lecture. Personnellement, je n’ai pas de problème à m’interrompre en cours de chapitre, je n’ai donc rien contre les longs chapitres. Mais je sais que c’est un critère important pour certains lecteurs et lectrices.

En parlant de chapitres, j’ai bien aimé les pages qui les annoncent : elles sont décorées de jolies petites illustrations, et le titre est écrit à la fois en français et en japonais. De quoi se plonger un peu plus dans l’univers du livre ! En plus de ces illustrations simples, trois illustrations s’intercalent dans la lecture, ce qui permet de mieux se représenter certains éléments.

La couverture et les différentes illustrations sont les œuvres d’un illustrateur et graphiste indépendant français, ChaBarb. Il travaille sur tout type de projets et dans différents styles. Ainsi, outre des couvertures de livres, il a également crée des illustrations pour des entreprises, commerces ou encore des communes. Si vous aimez son travail, vous pouvez le retrouver sur son site Internet ou son compte Instagram.

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Et la suite ?

Le second tome des Contes de la Brume sort prochainement : il est annoncé pour janvier 2024, et sa couverture est déjà visible sur Amazon.

Le résumé ne livre aucun teasing, mais nul doute que l’on retrouvera Konami là où on l’a quittée à la fin du tome 1. Et si la couverture est un indice, l’histoire ne devrait pas être plus gaie que dans la première partie, bien au contraire…

Mais je ne vous cache pas que j’aurais très envie de le lire. Le premier tome, qui m’a beaucoup plu, se termine par un cliffhanger, et je déteste ne pas savoir comment les choses se terminent !

Par ailleurs, en trainant sur Amazon, j’ai découvert que Tiphaine Levillain avait également sorti un JDR épistolaire, issu de l’univers des Contes de la Brume, avec l’autrice Lori Combe.

Ce jeu de rôle au format papier s’intitule Le Kôgyôdô, et il se joue seul. Il se présente ainsi :

“Dans ce jeu de rôle, vous incarnerez un personnage qui décide de suivre le Kôgyôdô, un pèlerinage essentiel à la survie de l’Enclave, puisqu’il donne de la force à Kôgyô, un Kami qui dédie son existence au maintien de la Barrière Magique.

Le Kôgyôdô se réalise en visitant sept monastères : à chaque étape, le joueur écrira une lettre à un proche, dans lequel il racontera son voyage, ses rencontres, mais aussi le fruit de ses réflexions sur des thèmes précis liés à chaque monastère.”

Sorti en 2022, il est disponible sur Amazon.

Mon avis

Avant toute chose, je tiens à remercie Tiphaine Levillain pour sa confiance. J’ai reçu ce roman en service presse, via le site SimplementPro.

Je pense que vous l’avez compris, j’ai apprécié la lecture des Contes de la Brume, tant sur le fond que sur la forme. Mais j’aimerais ajouter quelques précisions à ce que j’ai déjà dit plus haut.

Je me rends compte que je suis plutôt habituée aux histoires qui se terminent bien, ce qui a rendu cette lecture un peu déstabilisante. La dark fantasy regroupe les œuvres qui se déroulent dans un univers assez sombre et proche de l’apocalypse. Ainsi, sans vous spoiler, je peux vous dire que ce n’est pas toujours très joyeux, et je ne pense pas qu’il faille miser sur une fin heureuse. Initialement, je ne comprenais pas pourquoi l’autrice classait son roman dans l’horreur, mais cela fait finalement sens.

J’ajouterai que je ne m’attendais pas trop à la tournure que cela a pris à la fin du tome 1, et maintenant, j’ai terriblement envie de lire la suite. Malheureusement pour moi, il va falloir attendre un peu !

Le style de Tiphaine Levillain est vraiment agréable à lire. Combiné au format light novel, le roman se lit très facilement.

Lorsque l’on crée un univers entièrement différent, il n’est pas toujours évident d’en présenter les tenants et les aboutissants sans perdre le lecteur. C’est encore plus compliqué lorsque l’on est sur du format court, et le fait d’y intégrer des éléments japonais n’y change pas forcément grand chose dans la mesure où tout les lecteurs n’en sont pas forcément familiers.

Mais Tiphaine Levillain y parvient aisément : elle nous donne tout ce qu’il faut pour se situer dans l’univers, sans ajouter d’informations superflues. Cela permet au lecteur de se concentrer sur l’intrigue et de profiter de sa lecture.

Les personnages sont attachants, en particulier les enfants. Chacun d’entre eux a sa propre personnalité et son propre rôle dans l’intrigue. Le personnage principal, Konami, est bien construit, avec un bon équilibre entre défauts et qualités, ce qui permet de s’identifier à elle assez facilement. Enfin, hormis le fait qu’elle est certainement bien plus courageuse et dévouée que moi !

Enfin, j’ai adoré la présence du folklore japonais, avec en premier lieu les kamis (divinités et esprits) et les yokais (monstres et créatures étranges). Ce n’est pas la première fois que j’en parle sur le blog, j’apprécie tout particulièrement cet aspect de la culture japonaise. Alors j’en apprécie toujours la mention, même dans un roman, qui prend potentiellement un certain nombre de libertés artistiques et scénaristiques.

Je conclurais ainsi : je suis impatiente de découvrir la suite !

Service presse – Fiche rédigée le 21/10/2023

Publié par Meana

Passionnée par les pays d’Asie du Sud-Est et leur culture depuis plus de 15 ans, j’ai voyagé en Chine, Corée du Sud, Japon et Taïwan. J’ai même vécu un an à Pékin ! Je m’intéresse particulièrement à la portée historique des lieux et concepts, et aux habitudes de vie asiatiques.

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