Bonne nuit Tokyo

Ils sont tous insomniaques et plutôt farfelus, tous au bonheur de sentir la nuit de Tôkyô se propager en eux.
Dans ce roman à l’allégresse légère, on se rencontre sans l’avoir cherché et on cherche quelqu’un sans le trouver. Ce sont des vies ordinaires mais en ces heures propices au rêve, un petit quelque chose déraille et nous fait bifurquer vers l’insolite. Un petit grain de folie germe dans le terreau de la nuit.

Quelque chose de Corée du Sud

La Corée c’est un peu comme le Japon ou la Chine, non ? »… Voici la onzième puissance mondiale, son histoire millénaire, ses rites ancestraux, sa langue fascinante et son économie bouillonnante réduite en quelques mots à ce statut d’hybride sans originalité. N’en déplaise à certains, la Corée du Sud est un pays bien à part qui ne supportera pas les comparaisons très longtemps tant sa culture est unique et complexe.

Le nouveau

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Récemment divorcée, cette mère de quarante-cinq ans venait tout juste de s’installer dans le quartier. Au fil de ses investigations, qui le conduisent dans différents commerces et restaurants, Kaga se familiarise avec ce nouvel environnement, véritable microcosme traditionnel, où subsistent des pratiques et des rituels d’un autre temps.

Le rêve du village des Ding

Sous les rayons du soleil couchant, la plaine du Henan est rouge, rouge comme le sang. Ce sang que vendent les habitants du Village des Ding pour connaître une vie meilleure. Mais, quelques années plus tard, atteints de la “fièvre”, ils se flétrissent et quittent ce monde, emportés par le vent d’automne comme des feuilles mortes. Seul le fils du vieux Ding, qui a bâti sa fortune sur la collecte du sang, continue de s’enrichir en vendant des cercueils et en organisant des “mariages dans l’au-delà” pour unir ceux que la mort a séparés.

Quelque chose de Corée du Nord

Parler d’un pays dont personne ne sait rien mais que tout le monde croit connaître, présenter un pays où le lecteur n’a que peu de chances d’aller un jour et toutefois essayer de le convaincre de s’y intéresser, montrer la complexité d’un régime qui semble n’attirer que les simplifications, voilà le pari fort audacieux de Delphine, Alexia et Camille. Et comment ont-elles osé ? Tout simplement parce qu’un jour elles ont décidé, du haut de leurs études de coréen, d’aller voir ailleurs si elles y étaient, de transgresser les interdits, les préventions et les limites politiques dont elles n’étaient en rien responsables. Bref de traverser le miroir.

Princesse Bari

Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions. A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres.

La brocante Nakano

A Tôkyô, la brocante Nakano n’est pas un repaire d’objets chers, mais plutôt originaux et incongrus, comme parfois les clients qui la fréquentent. Son propriétaire a un penchant très prononcé pour le sexe féminin, sa sœur Masayo fabrique des poupées, les jeunes Hitomi et Takeo viennent les aider. La boutique est comme une roue de la vie où se croisent, s’aiment et s’échangent les personnages, au gré de leurs attirances et de leur fantaisie.

Underground

Livre d’entretiens, mais aussi réflexion philosophique et autobiographique, un essai indispensable pour décrypter l’œuvre de l’auteur de 1Q84, la trilogie au succès planétaire.
Le 20 mars 1995 se produisait l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré au Japon : en pleine heure de pointe, des adeptes de la secte Aum répandent du gaz sarin dans le métro de Tokyo, tuant douze personnes, en blessant plus de cinq mille.